Carnet de Voyage / 3 idées de pages originales

Le carnet de voyage n’est pas seulement un compagnon pour rassembler croquis, aquarelles et souvenirs : c’est aussi un terrain d’exploration créative, un espace où chaque page peut devenir un mini-univers.

Pour aider les débutants comme les plus expérimentés à varier les formats et les approches, je te propose aujourd’hui trois types de mises en page faciles à préparer et très amusantes à remplir :

  • la page cabinet de curiosités
  • la pleine page
  • la page à bulles

Ces trois formats s’adaptent à toutes les situations — voyage, balade en ville ou après-midi au café — et permettent d’apprendre à regarder différemment.

1. La page Cabinet de Curiosités

La page Cabinet de Curiosités consiste à peindre ou dessiner plusieurs rectangles ou carrés de couleur directement dans ton carnet, avant même d’avoir commencé à dessiner. Ces cadres deviennent autant de petites fenêtres prêtes à accueillir des croquis rapides, des détails observés, une phrase, une texture, une couleur prélevée sur place…

Idéal pour :

  • les sorties au musée
  • les sorties au jardin botanique ou au parc
  • une journée de voyage façon chronique

Pourquoi c’est génial ?

  • Tu retires le stress de la page blanche : les cadres invitent naturellement à remplir.
  • Tu peux varier les formats : petits, moyens, très étroits… cela guide le type de croquis à réaliser.
  • Tu te constitues une “planche” de souvenirs vivante, parfaite pour capturer plusieurs moments d’un même lieu.
  • Ce format te pousse à aller à l’essentiel et à regarder les détails tout en lâchant prise sur l’injonction à reproduire tout le sujet.

Comment faire :

  1. Avant de commencer la visite, balade ou partir à l’assaut de ta journée :
    • Créer sur ta page des cadres de couleurs remplis ou non, de tailles différentes.
    • Laisser du blanc entre les cases pour un effet “cadre”.
    • Tu peux utiliser des feutres de couleurs, de l’aquarelle, des crayons aquarellables ou juste coller des rectangles de papier de couleur.
    • Laisse bien sécher tes cadres avant de partir.
    • Attention de choisir un medium sur lequel il est possible de dessiner !
  2. Durant ta visite/balade/journée, fait des croquis au stylo liner ou au stylo bille des éléments qui te marquent, qui t’enchantent, qui te surprennent, etc.
    • Par exemple : des silhouettes, des feuilles, des façades, des textures, de petits objets, des motifs, des détails de tableau ou d’architecture…
    • Tu peux t’amuser à sortir du cadre et tester des points de vue différents.
    • S’il te reste des cases vides à la fin de ta visite, n’hésite pas à poser des mots sur tes émotions ou à prendre des photos des éléments que tu dessineras plus tard-
  3. Astuces :
    • Si tu remplis tes cases, choisi des couleurs de fond assez claires pour pouvoir dessiner/écrire par-dessus
    • Ne choisis que 2 à 4 couleurs différentes pour ne pas surcharger la page
    • Si tu as un billet d’entrée (ici exemple MAH, billet d’entrée rose) choisis tes couleurs en fonction pour harmoniser la page.
    • Ose tester, même si tu ne “sais pas dessiner”, tu seras surpris.e du résultat !

Ta page devient ton petit cabinet de curiosités personnel.


2. La pleine page

La “pleine page” consiste à utiliser toute la surface disponible, que ce soit en format vertical, horizontal, sur une double page complète. C’est une approche immersive, parfaite pour saisir l’ampleur d’un paysage ou la verticalité d’une architecture impressionnante.

Idéal pour :

  • les paysages & panorama (horizontal)
  • les monuments (vertical)

Pourquoi c’est génial ?

  • En double page A5 ou A4, tu crées une composition cinématographique en plan large qui traverse la pliure du carnet.
  • Tu t’offres un grand espace pour créer, idéal pour les panoramas, les scènes urbaines ou les vues spectaculaires. Ose voir grand !
  • En vertical, tu valorises les monuments élancés : façades gothiques, tours, gratte-ciel, arbres immenses…
  • En horizontal, tu racontes l’étendue : lignes de montagnes, rizières, port, plages, ruelles longues…

Comment faire :

  1. Choisis ton orientation selon le sujet :
    • Horizontal pour les panoramas, paysages ouverts, lignes d’horizon.
    • Vertical pour les sujets étroits et hauts, ou les scènes en contre-plongée.
  2. Décide si tu veux utiliser une seule page ou les deux : la double page permet de retranscrire une sensation d’espace plus forte.
  3. Esquisse (crayon ou aquarelle très diluée) les grandes masses d’abord : ciel, silhouettes, volumes principaux.
  4. Ajoute les détails progressivement, couche par couche, en laissant respirer certaines zones pour maintenir l’ambiance.
  5. À l’aquarelle, travaille en larges lavis pour poser l’atmosphère, puis ajoute quelques accents précis pour guider l’œil.
  6. Une fois sec, ajoute tes textes : date, lieu et anecdotes

La pleine page est une invitation à entrer dans la scène, à capturer une sensation globale avant de s’attarder sur les détails.


3. La page à bulles

La page à bulles repose sur une simple idée : dessiner ou tamponner des cercles de tailles différentes sur la page, puis les remplir avec des croquis, des mots, des impressions ou de petites aquarelles.

On obtient une page ludique, rythmée et pleine de surprises, idéale pour résumer une expérience, un marché, un repas, un quartier ou une journée riche en petites découvertes.

Idéal pour :

  • les sorties en nature
  • les jours de flemme

Pourquoi on adore ?

  • Les bulles apportent de la variété et du dynamisme grâce au jeu sur les différents formats des bulles.
  • Tu peux harmoniser ta page grâce à l’aspect ouvert/fermé des bulles.
  • Tu peux mélanger texte et dessin sans rigidité.
  • Ce format est parfait pour saisir des objets précis : tasse, ticket, plante, détail architectural, texture, motif…
  • Tu peux donc choisir de représenter que des petits bouts d’une scène et non sa totalité.

Comment faire ?

  1. Avant de commencer ta balade, dessine des bulles avec un gabarit (verre, couvercle de bocal, rouleau de scotch, washi tape, …).
  2. Varie bien la taille des cercles pour créer du rythme.
  3. En balade, remplis-les selon ton envie :
    • petites scènes capturées sur le vif.
    • oiseaux, passants, végétation
    • mini-aquarelles,
    • notes de voyage,
    • impressions sensorielles
  4. Choisi tes médiums en fonction du côté pratique (plein air ou intérieur). Rappelle-toi qu’un simple stylo bille suffit pour créer une jolie page !

La page à bulles devient un kaléidoscope de souvenirs, léger et joyeux.


Trois mises en page pour enrichir ton carnet

Ces trois formats — cadres colorés, pleine page et page à bulles — stimulent ta créativité tout en offrant des façons différentes d’observer le monde. Que tu dessines en extérieur ou dans un café, ils t’aident à trouver ta propre manière de documenter ce que tu vois.

Tu peux même combiner ces approches :
→ une série de bulles dans une composition verticale
→ des cadres colorés autour d’un sujet monumental
→ un paysage panoramique accompagnée de notes en petites bulles

Le carnet de voyage devient alors un espace de jeu, d’expérimentation et de poésie visuelle.

(c) Le Japon avec Andrea

Les textes et images de cet article sont soumis aux droits d’auteur, aucune réutilisation partielle ou complète n’est autorisée.

Carnet de voyage / Pages “en cours de route”

En octobre dernier je suis partie 5 jours au sud de la France pour faire les premiers repérages en vue d’un projet en 2026 et bien sûr, j’ai tenu un carnet de voyage.

La folie d’octobre ayant été ce qu’elle a été, les pages sont restées telles quelles, certaines finies, d’autres en chantier, d’autres à peine esquissées… Je prévois de les finir d’ici fin décembre, mais en attendant, elles font un joli sujet d’article !

A travers ces pages j’ai eu envie de te montrer ce que ça peut être, un carnet “en cours de route“. Principalement pour :

  • t’aider à lâcher-prise sur le résultat
  • t’aider à être plus indulgent.e avec toi-même et prendre le temps
  • t’aider à voir les différents processus de créations qui demandent du temps et un certain engagement
  • et comprendre que certaines pages resteront inachevées, et c’est très bien
  • t’inspirer à commencer un carnet de voyage lors de ta prochaine escapade !

J’ai réunis ces pages ici, pour arrêter de se mettre la pression et commencer à créer, là, maintenant, tout de suite.


Vallauris – du 20 au 24 octobre 2025

Quelques pages finies pour :

  • se motiver à terminer son carnet une fois rentré.e
  • se souvenir de l’ambiance et de nos intentions premières

Quelques pages en chantier avec de la place pour :

  • venir écrire plus tard des infos locales ou tes émotions mis en mots
  • venir détailler et mettre en forme des informations reçues en vrac (par exemple notes sur la visite de l’usine Fragonnard à Grasse)

De nombreuses pages à peine esquissées mais avec :

  • des notes plus ou moins précises
  • des croquis
  • des liens vers les photos prises afin de me rappeler ce que j’avais prévu au départ

Une visite privée de mon carnet (toujours en cours en novembre 2025)

  • 3 pages finies
  • 3 pages en cours
  • 6 pages esquissées qui attendent mots et couleurs

Objectif : finir toutes ces pages pour fin décembre

Vu mon emploi du temps et les impératifs qui arrivent début décembre, ce ne serait pas réaliste de m’imposer de finir ces pages avant… d’où l’importance de prendre des notes, des photos et de commencer les pages sur place !

(C) Le Japon avec Andrea, tous droits réservés

Moyô les motifs japonais-retours sur nos ateliers créatifs aquarelle/couture

Cette année dans le cadre de l’Automne de la culture japonaise 2025 mon amie Florence et moi avons proposé deux ateliers sur le thème des motifs japonais: un atelier aquarelle avec des motifs décoratifs et un atelier couture pour créer une pochette avec des tissus japonais aux motifs plus sobres voire géométriques.

Verdict ?

✨️ 5 ateliers complets

✨️ 16 participants comblés

✨️ 9 pochettes uniques

✨️ 21 cartes décorées

✨️ 12 litre de thé genmaicha

✨️ 5 gâteaux aux carottes maison

✨️ Milles sourires et retours positifs

Merci pour cette belle édition 2025 !

Les mots de nos participants

Merci pour ce très beau moment de douceur. Je suis très heureuse de repartir avec une pochette finie ! Merci encore pour cet accompagnement de qualité autant dans la réalisation de la pochette, que dans les explications concernant les motifs des tissus. – M.

J’ai beaucoup aimé cet atelier d’aquarelle original et bien présenté. Avoir un aperçu des différentes techniques (mouillé sur mouillé, mouillé sur sec, sec sur sec), même sur des sujets limités a été très enrichissant pour moi qui débutait complètement. Pouvoir repartir avec une petite palette de couleurs artisanales m’a donné l’occasion de tout de suite m’y remettre une fois rentrée! Merci pour cette découverte! – P.

C’est toujours un plaisir de suivre les cours d’Andrea et cette fois-ci, avec la couture j’étais vraiment curieuse. Une fois de plus il n’y a rien à redire : deux passionnées qui nous partagent connaissances, précision et bonne humeur. Je recommande chaudement ! – F.

Quand le Serpent s’enroule autour de 2025 : traditions et contes folkloriques 🐍

Le Serpent dans le Folklore et l’Imaginaire Japonais : Entre Crainte et Vénération

Le serpent (hebi – 蛇) occupe une place singulière dans la culture japonaise, oscillant entre crainte et respect profond. Tantôt gardien des eaux, figure protectrice et symbole de fertilité, tantôt créature menaçante et rusée, il incarne une ambivalence fascinante qui se reflète dans les contes, les légendes et les lieux sacrés du Japon.

Nishizawa Tekiho, Unai no mono (うないのとも), 1924, Bibliothèque nationale de la Diète (国立国会図書館).

Le Serpent Protecteur : Symbole de Fertilité et de Prospérité

Dans certaines croyances rurales, le serpent est associé aux divinités de l’eau et de la récolte. Il est parfois vu comme le messager des kami (divinités shintoïstes), capable de protéger les foyers et les terres agricoles. Par exemple, dans la préfecture de Kumano, les temples dédiés à Benzaiten (déesse de l’eau, de la musique et de la sagesse) honorent souvent les serpents blancs, considérés comme ses messagers.

Dans les croyances populaires, il est aussi associé à la protection, surtout dans les sanctuaires shintoïstes où des statues de serpents sont parfois utilisées pour éloigner les mauvais esprits.

De la même manière, dans certains contes folkloriques japonais, un serpent prend la forme d’un jeune homme ou d’une fille pour devenir le partenaire d’un humain et l’aider à surmonter son quotidien pénible. Cependant, un humain et un animal fantastique ne peuvent vivre éternellement heureux et survient un malheur (souvent provoqué par l’humain et sa curiosité) qui renvoie l’animal dans son monde, laissant l’humain et sa progéniture au désespoir (par exemple dans le conte “Le serpent du ciel”)1. D’autres fois, c’est un serpent élevé par un couple d’humains mais sa forme et sa nature profonde l’empêchent de s’intégrer vraiment au monde des humain et il finit par se sacrifier pour garantir la prospérité du couple qui l’avait recueilli (voir le conte “Haze, le serpent reconnaissant”)2. Il existe aussi des versions où c’est l’humain qui décide de renoncer à son monde par amour et à rejoindre le serpent dans son élément aquatique (par exemple dans le conte “La mare à Oyoshi”)3.

  1. BIHAN-FAHOU Françoise et SHINODA Chiwaki, traduit du japonais et présenté par, “De serpents galants et d’autres”, éd. Connaissances de l’Orient, Gallimard, 1992, p.180-181.
  2. BIHAN-FAHOU Françoise et SHINODA Chiwaki, traduit du japonais et présenté par, “De serpents galants et d’autres”, éd. Connaissances de l’Orient, Gallimard, 1992, p. 191-192.
  3. BIHAN-FAHOU Françoise et SHINODA Chiwaki, traduit du japonais et présenté par, “De serpents galants et d’autres”, éd. Connaissances de l’Orient, Gallimard, 1992, p.244-247.

Le Serpent Malveillant : Créature de Défi et de Destruction

À l’opposé, certaines légendes présentent le serpent comme une créature redoutable. L’exemple le plus emblématique est celui de Yamata no Orochi, un serpent à huit têtes et huit queues qui terrorisait le pays d’Izumo avant d’être terrassé par le dieu Susanoo. On trouve la description de ce monstre à huit têtes dans le Kojiki (Receuil des faits anciens, 712, ouvrage marquant le début de la littérature japonaise) et le Nihon shoki (Annales du Japon, 720) il a “huit queues et huit têtes, ses yeux sont rouges comme des physalis, et il exhale un souffle venimeux semblable à des flammes. Son corps s’étend sur huit vallées et huit montagnes. Sur son dos poussent de la mousse, des cèdres et des cyprès. Tout le long de son ventre est parcouru de rivières de sang, et ses chairs sont constamment incandescentes”1. Ce mythe raconte à la fois la dangerosité du serpent et le pouvoir héroïque de ceux qui osent l’affronter.

Hors de la mythologie, la figure du serpent comme figure maléfique est souvent présente dans les contes folkloriques. Pour exemple les contes “Le serpent épinglé”(pp. 231-232) et “Le serpent samouraï” (pp.233)2.

Katsushika Hokusai, Obsession (しうねん), vers 1830.

Dans le monde de l’art, la figure du serpent est souvent utilisée pour sa forme facilement changeante, mais aussi pour son potentiel dramatique. Dans l’image ci-dessus, le serpent représente la jalousie obsessive qui l’on dit perdurer après la mort. C’est pour ça que les esprits des femmes jalouses (très présentes dans les histoires populaires) qui viennent hanter leur amant, sont souvent représentée sous forme de serpent. Ici il enlace une tablette funéraire placée à côté d’offrandes.3

Le serpent est donc souvent perçu comme une créature à la fois puissante et redoutée, mais aussi capable de transformation, un symbole de renouveau et de changement.

  1. JOLLIVAT Sylvain, Esprits et créature du japon : rencontres à l’heure du boeuf, éd. You Feng, p.12.
  2. Toujours tiré du recueil “De serpents galants et d’autres” traduit du japonais et présenté par BIHAN-FAHOU Françoise et SHINODA Chiwaki, éd. Connaissances de l’Orient, Gallimard, 1992.
  3. https://publicdomainreview.org/collection/hokusai-s-ghost-stories-ca-1830/

2025 – année du serpent

L’année 2025 est placée sous le signe du Serpent dans l’astrologie chinoise. Dans cette tradition, chaque signe du zodiaque est associé à une série de qualités et d’influences qui marqueront l’année. Le Serpent est souvent perçu comme un symbole de sagesse, de discrétion et de réflexion. Les personnes nées sous ce signe sont souvent vues comme mystérieuses, astucieuses et dotées d’une grande intuition. En 2025, ces caractéristiques seront renforcées, incitant à une période de réflexion profonde et de prudence dans les choix à venir.

Mi et Hebi, deux kanji différents pour un même animal

En japonais, le mot “Serpent” peut être exprimé de deux façons principales : hebi (蛇) et mi (巳). Bien que ces deux termes désignent le même animal, leur utilisation diffère. Le terme mi (巳) est spécifiquement utilisé pour désigner l’année du Serpent dans le zodiaque chinois et japonais, alors que hebi (蛇) est utilisé dans la langue courante.

Pourquoi ne pas utiliser le kanji hebi (蛇) pour ce contexte ? Le kanji mi (巳) est un caractère plus ancien et fait partie des douze signes du zodiaque traditionnel chinois et japonais, représentant les années et non simplement l’animal en soi. Le choix de mi renvoie ainsi à une tradition plus ancrée dans les croyances chinoises et japonaises, où chaque animal du zodiaque est lié à un cycle astrologique.

Je te souhaite donc une excellente année sous le signe du serpent et me réjouis de te retrouver au détour d’une future activité, en ligne ou en présentiel.

Kōno Bairei, Serpent, in Bairei gakan, vers 1890.

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Si les signes du zodiaques japonais t’intéressent, tu peux aller lire mon article sur le signe du lapin.

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(C) Le Japon avec Andrea

JAPONAIS quiz : particules (1)

C’est parti…

Exercices bonus

Traduis chaque phrase en français, puis réponds aux différentes questions selon tes goûts. N’hésite pas à me partager tes réponses par retour de mail !

Les réponses

1. は, の, の / 2. が / 3. は, の, は, の / 4. が / 5. が, が

Traduction

1. De quoi parle ce livre ? (Litt. Ça, c’est un livre de quoi ?)

— C’est un livre de japonais.

2. Est-ce que tu comprends le japonais ?

— Oui, un peu.

3. Ce CD, est-ce que c’est un CD de japonais ?

— Non, c’est un CD de musique.

4. Est-ce que tu aimes la musique ?

Oui, j’adore la musique.

5. Quel genre de musique aimes-tu ?

— J’aime la musique classique.

(C) Le Japon avec Andrea

La roue des kigo d’été

Bon, ok , c’est toujours pas une roue, mais l’essentiel est là!

Tu es en panne d’inspiration?

Tu n’arrives pas à choisir un kigo ?

Tu veux un peu de fun dans ta vie ?

Bam, voilà une petite joie à ajouter à ta liste aujourd’hui!

Mode d’emploi

Fais une capture d’écran (ou une photo avec ton téléphone si tu ne sais pas ce qu’est une capture d’écran…) de ma petite animation ci-dessous pour découvrir le kigo à utiliser aujourd’hui !

L’idée te plait?

Découvre ma boite à outils spécial écriture de haiku!

Le principe?

Des jeux, des défis, des explications et des exercices concrets pour réellement comprendre et intégrer les notions recherchées dans tout bon haiku qui se respecte (dixit Bashô) :

  • des kigo efficaces
  • les mots de césures
  • la recherche de la simplicité
  • la maîtrise de la suggestion (au détriment de la description)
  • la légèreté
  • l’humour
  • la confrontation de l’immuable et de l’éphémère
  • etc.

Une fois que tu t’es procuré la boite à outils, tu y auras accès indéfiniment ainsi qu’à toutes les mises à jours (et nouveautés).

Infos et inscription ici !

Le livre du mois- juillet 2023

Le Rêve de Ryûsuke

Durian Sukegawa

Quel âge avait-il à l’époque? Quand sa mère lui avait montré une photo de l’île où s’était installé, seul, ce Sôichi Hashida dont elle lui parlait tant. Elle lui avait expliqué qu’il allait consacré sa vie à confectionner du fromage sur cette terre perdue au milieu de l’océan.

Même aux oreilles de l’enfant qu’était Ryôsuke, la voix de sa mère avait pris une intonation particulière.

Ce à quoi avait échoué son époux, cet ami intime s’y réessayait, loin d’ici. Lorsqu’elle l’avait expliqué à son fils, c’était la femme en elle qui parlait.

Sôichi, il garde toujours espoir.*

Un récit tout en délicatesse abordant des sujets forts comme le mal-être, la difficulté de trouver sa place dans une société où la quête du succès l’emporte sur tout le reste et les sacrifices qui jonchent le chemin menant à la réalisation de nos rêves. La description des paysages insulaires changeants et les caractères attachants des protagonistes font de ce livre un incontournable de mes lectures d’été.

Au plaisir de lire tes commentaires!

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*SUKEGAWA Durian, Le Rêve de Ryôsuke, éd. Le livre de poche, 2018, p.95.

Quiz Haiku #1

Pour s’amuser un peu est varier mes publications instagram sur le thème du haiku, je t’ai proposé un petit quiz.

Voici un de mes haiku, à toi de choisir qu’elle 3e ligne est la plus appropriée?
….
sous la bouillotte
je compte mes cheveux blancs


A. et le temps file…
B. dans un bâillement
C. poussière de vie

….

Quelle réponse as-tu choisie ?

Voici mon retour en vidéo (7 minutes).

Bisous